Nos traditions familiales et nos convictions personnelles nous ont toujours fait penser qu’il convient que ceux qui ont beaucoup reçu donnent en retour à ceux qui n’ont pas eu les mêmes chances dans leur vie même si, comme en France, de forts prélèvements fiscaux sont censés rééquilibrer les inégalités.

Le hasard a voulu qu’en 1991, je rencontre sur le les Hauts Plateaux de Haïti le Frère Francklin qui, inlassablement, y vient en aide aux plus pauvres parmi les pauvres. Il m’a donné l’occasion de participer à la mise en place de centres de nutrition destinés aux très jeunes enfants.

Tout naturellement, ma femme et moi avons ensuite décidé d’élargir cette action. N’ayant pas eu le bonheur d’avoir nos propres enfants, nous avons décidé de consacrer une large part du capital que nous avions pu constituer à la création d’une fondation familiale destinée à subvenir aux besoins les plus élémentaires des enfants parmi les plus défavorisés de la planète. Reconnue d’utilité publique fin 2004, celle-ci porte le nom de ma mère, Cécile Barbier de La Serre, et participe chaque année à une vingtaine de projets menés par des ONG françaises de taille moyenne que nous sélectionnons en fonction de leur efficacité.

En 2020, sa gouvernance sera reprise par nos neveux et nièces qui ont bien voulu comprendre, partager et poursuivre nos objectifs.

René BARBIER de la SERRE